• traitement des déchirures et des perforations :
• collage bord à bord
• réalisation d’incrustations
• pose de renforts non contraignants
• résorption des déformations (godets, ondulations, enfoncements, etc.) :
• pose de bandes de tension
• mise en extension
• traitement sur table chauffante à basse pression
• réalisation de chambre humide
• reprise de rentoilage et doublage thermoplastique
• dépoussiérage des revers avec élimination des scrupules
• nettoyage des châssis en respectant les inscriptions, cachets et marques éventuels
• stabilisation et conditionnement d’étiquettes fragiles
• Vérification, remplacement et sécurisation des clés de châssis
• Amélioration et ajustement de la tension des toiles
• Stabilisation de bord de tension détachés ou fragilisés
• Pose de dos protecteurs (doublage aveugle, camilining, dos protecteurs rigides)
• refixage ponctuel ou fondamental
• décrassage superficiel et dégagement de salissures ponctuelles (projections, déjections d’insectes ou d’oiseaux, etc.)
allègement des vernis
• dégagement des restaurations antérieures altérées, débordantes et/ou disgracieuses
comblement de lacunes par masticage
• réintégration des lacunes :
• retouches illusionnistes
• techniques visibles (tratteggio, tratteggio modulé, pointillisme, aplats)
Ce secteur intervient sur les peintures de chevalet de supports variés (toile, bois ou dérivés, papier, carton, plaque de métal, etc.). Les œuvres de grand format sont également prises en charge en atelier ou in situ, selon la nature et la faisabilité des interventions préconisées. Ces pièces de grandes dimensions peuvent être des peintures intégrées aux retables, des toiles marouflées sur les parois d’un édifice, des fonds de studio photographique, des décors de théâtre, etc.
D’autres œuvres à caractère spécifique telles que bannières, enseignes, éléments de mobilier sont également traitées en collaboration avec les autres secteurs d’activité du centre de restauration.
L’examen, le diagnostic et le traitement proposé qui en découle prennent en compte les composantes principales de l’œuvre peinte :
Elle confère stabilité, rigidité et maintien aux supports flexibles. Bien qu’élément dissocié de l’œuvre peinte elle-même, il est indispensable à la bonne conservation de celle-ci. Une structure portante inadéquate ou en mauvais état peut contribuer à la dégradation de l’œuvre.
Il est parfois nécessaire de consolider, modifier ou remplacer cet élément structurel.
Le secteur de la restauration des peintures se charge d’intervenir sur les supports de toile. Les interventions sur les panneaux de bois seront, quant à elles, prises en charge par le secteur du mobilier.
L’examen de la toile visera à déterminer sa résistance mécanique, la qualité de sa tension et de son maintien sur la structure portante, son état sanitaire (empoussièrement, attaques biologiques). Ces constatations permettront d’apprécier la nécessité d’interventions ponctuelles (pose de renforts non contraignants à l’endroit de déchirures, réalisation d’incrustations pour le comblement de lacunes, traitement ponctuel humide pour la reprise de déformations, …) ou bien, dans les cas de dégradations plus sévères, de préconiser des interventions fondamentales (démontage hors châssis et mise en extension des toiles déformées, doublage des toiles mécaniquement trop faibles, vaporisations antifongiques pour les toiles infestées, …).
Le constat d’état de conservation de l’œuvre englobera également l’évaluation de la couche picturale (y compris encollage, préparation, apprêts et autres couches sous-jacentes). Il s’agira de déterminer en premier lieu son degré de stabilité, en repérant toute anomalie de cohésion ou d’adhérence (pulvérulences, craquelures aux lèvres saillantes, déplaquages, écailles). Seront ensuite évalués :
· la présence d’un encrassement superficiel et de salissures ponctuelles ;
· le degré d’oxydation et d’opacification des vernis (jaunissement, chanci) ;
· l’ampleur et la localisation des lacunes anciennes et récentes ;
l’existence et la qualité des restaurations antérieures (mastics, repeints, retouches).
Ce diagnostic permettra d’envisager la pertinence et la nécessité d’interventions telles que : refixage préalable des zones fragiles, décrassage superficiel, allègement des vernis, dégagement des restaurations antérieures disgracieuses ou altérées, masticage et réintégration des lacunes.
Les techniques de réintégration sont choisies selon la nature de l’œuvre traitée, la surface et la situation des lacunes, le niveau de restitution souhaité. Elles peuvent être illusionnistes ou visibles (tratteggio, pointillisme, aplats).
· la documentation et la photographie des œuvres ;
la participation à des missions d’évaluation de collections au sein d’institutions muséales ;
· la rédaction de cahiers des charges et d’études préalables ;
· la formation de stagiaires et l’encadrement de personnels ;
· l’organisation de transports d’œuvres et d’opérations d’accrochage / de décrochage